Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

Anna-Eva Bergman

Née le 29 mai 1909 à Stockholm (Suède) et décédée le 24 juillet 1987 à Grasse.

La donation exceptionnelle de la Fondation Hartung-Bergman au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris de 102 oeuvres d’Anna-Eva Bergman (1909-1987) dont 15 toiles, 15 oeuvres sur papier, 5 « mini-peintures » et 67 estampes, des années 1950 aux années 1980, permet au musée de conserver un ensemble cohérent et représentatif des différentes périodes de l’artiste.
Du 20 octobre 2017 au 11 février 2018, une sélection d’oeuvres de cette donation sera présentée en salle 17bis.

 

La donation est motivée par la conviction que le Musée d’Art moderne, où l’artiste fut présentée lors d’une remarquable exposition en 1977-1978, saura valoriser et diffuser son oeuvre. Le Musée possède par ailleurs une toile de 1964 et trois gravures.
Alors qu’Anna-Eva Bergman est très représentée, de longue date, dans les institutions norvégiennes, cette donation permet à la France de rattraper son retard et d’accroître, aux échelles nationales et internationales, le regain de notoriété dont l’artiste est l’objet depuis quelques années.

La donation se concentre sur la seconde partie de la carrière d’Anna-Eva Bergman – celle qui est essentielle à ses yeux – alors qu’elle décide après-guerre d’abandonner l’illustration pour se consacrer à « un art d’abstraire », selon sa propre expression, qui va couvrir trois décennies de création (de 1950 à sa mort en 1987). La sélection des oeuvres a été pensée et structurée pour permettre de comprendre pleinement la nature et l’évolution de cette production.

L’ensemble représente les différentes périodes de l’artiste : l’expérimentation et l’élaboration des premiers archétypes formels dans les papiers du début des années 1950 ; la maturation de son vocabulaire non-figuratif et de son utilisation de la feuille de métal dans la seconde moitié des années 1950 ; le développement de thématiques nouvelles et d’une esthétique de plus en plus irradiante dans les années 1960 ; l’épure et la simplification formelles à compter de son installation à Antibes en 1973 jusqu’à 1987. Les 67 estampes permettent, de surcroît, de retrouver chronologiquement le répertoire des thèmes de Bergman et leurs transformations successives, et d’apprécier ses qualités de graveuse.

 

Biographie de l'artiste : Anna-Eva Bergman