Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

Conversation Événement / Conférence thématique

Durée 2h00
Publics
Adultes
Heures
Le : Jeudi 11 juin 2015 de 19h00 à 21h00

« Biographie, histoire et fictions dans l’œuvre de Carol Rama et au-delà » 

Rencontre dans l’exposition La Passion selon Carol Rama, entre Elisabeth Lebovici et Fulvia Carnevale, invitées par Anne Dressen, commissaire de l’exposition Carol Rama.

Elisabeth Lebovici est historienne de l'art et critique d’art. Elle a été journaliste au service Culture du quotidien Libération entre 1991 et 2006 . Elle est actuellement chargée de cours à Sciences-Po, Paris et collabore à de très nombreux ouvrages et colloques consacrés aux artistes contemporain-es, au féminisme, aux questions de genre et à la théorie queer. Elle s’intéresse également aux programmes de recherche et de variétés de la télévision française à ses débuts (1946-74) Elle a dirigé L’intime (Paris, ensb-a, 1998) et est la co-auteure, avec Catherine Gonnard, de Femmes Artistes/ Artistes Femmes, Paris, de 1880 à nos jours (Paris, Editions Hazan, 2007). Elle prépare un livre (titre provisoire) « ce que le sida m’a fait ».

Depuis 2006, elle co-dirige avec Patricia Falguières et Natasa Petresin-Bachelez un séminaire régulier à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales intitulé « Something You Should Know :Artistes et Producteurs aujourd’hui » Elle a été co-commissaire de L’Argent, (Frac Ile de France/Le Plateau, 2008). Elle tient un blog sur http://le-beau-vice.com/. Elle est membre du groupe de recherches « Travelling Féministe »

Fulvia Carnevale est l’une des assistantes de Claire Fontaine, une artiste collective basée à Paris fondée en 2004. Claire Fontaine s’est auto-déclarée une ‘artiste ready-made’ et elle a commencé à élaborer une version d’art néo-conceptuel qui souvent rappelle le travail d’autres artistes. Sa pratique peut être décrite comme un questionnement continu de l’impuissance politique et de la crise de la singularité qui semblent définir la société contemporaine à présent.

Son intervention intitulée « Les limites politiques du regard »  se concentrera sur les féminismes qui se sont développés dans les années 60 et 70 en Italie. Ces mouvements, dont Carol Rama ne faisait pas activement partie, sont néanmoins très liés à la réception de son œuvre et à ses propres besoins d’exprimer, à travers son travail, un dépassement de limites morales et esthétiques de son temps.