Nuit Blanche 2020 Événement
7h00
- Publics
- Adultes
- Enfants / Ados
- Famille
- Personnes à mobilité réduite
- Adresse
- Musée d'Art Moderne de Paris
Entrée par l'avenue du Président Wilson
Sortie par la rue Gaston de St Paul
- Heures
- Du : Samedi 3 octobre 2020
- au : Dimanche 4 octobre 2020
- Le :
Samedi 3 octobre 2020 de 19h00 à 02h00
Nuit Blanche : samedi 3 octobre 2020 de 19h à 2h
Entrée dans la zone par l'avenue du Président Wilson
Sortie par la rue Gaston de St Paul
Parcours visible depuis le parvis du MAM
La direction artistique de l’édition 2020 a été confiée à Fabrice Hergott (directeur du Musée d’Art Moderne de Paris), Jeanne Brun (directrice du Musée Zadkine), Amélie Simier (directrice du musée Bourdelle) et Christophe Leribault (directeur du Petit Palais).
Deux parcours sont proposés : l’un Rive droite allant du Petit Palais au Musée d’Art Moderne de Paris, et l’autre Rive gauche, allant du musée Bourdelle à la Grande Mosquée de Paris en passant par le musée Zadkine. Soucieux d’une harmonie retrouvée entre la nature et la ville, cette Nuit Blanche a souhaité célébrer la complexe coexistence de la nature et de l’homme, leur « commune présence » pour reprendre les mots de René Char.
Offrant une déambulation poétique et douce, cette édition qui s’est réalisée dans des conditions exceptionnelles a néanmoins dû s’adapter pour demeurer dans le strict respect des consignes sanitaires telles qu’elles sont édictées par le gouvernement et la Préfecture de Police.
Découvrez les œuvres présentées autour du MAM :
Ian Kiaer, Endnote, limb - Installation
Ian Kiaer, dessin(s) préparatoire(s) pour l'installation Endnote, limb conçue pour Nuit Blanche 2020
Courtesy : Ian Kiaer et galerie Marcelle Alix
Ian Kiaer réalise une forme organique et transparente, celle-ci prend place sur le bassin entre le Musée d’Art Moderne de Paris et le Palais de Tokyo. Cette installation précaire, flotte comme une enveloppe suspendue et mobile. Elle s’impose tout en légèreté dans l’espace, souligne et déstabilise l’aplomb de la masse architecturale des deux palais. Telle une bête endormie, cette matrice rose transparente, géante et délicate, respire, se gonfle et se vide, au rythme de son environnement. Objet hypnotique, elle semble réagir au vent ou à une machinerie invisible.
L'artiste donnera une conférence en anglais en salle Matisse à 16h, suivie d'une signature à la librairie à 17h.
Gaëlle Choisne, Temple of love – Affirmation - Installation
"Sketch 1-MAM" : Dessin préparatoire pour l'installation "Temple of love- Affirmation", peinture et danseur de voguing
© ADAGP, 2020 / Courtesy Gaelle Choisne
L’artiste propose un projet dans les salles du Musée d’Art Moderne de Paris, visible depuis l’extérieur ainsi que sur le parvis du musée, mêlant installation, sculptures, son, danse et végétaux. Nouveau chapitre d’un projet au long court, Temple of love – Affirmation est une ode à l’amour. Pouvons-nous encore « brûler » d’amour les uns pour les autres ? En mélangeant la culture Ballroom et le voguing, issue de la communauté noire américaine, elle place le vivant à l’honneur, questionne les notions de cultures et de communautés, de soin, de développement personnel et collectif au sein d’une institution muséale française. Une installation sonore, de mantras dé-coloniaux prend place dans les parterres végétalisés en jardins de simples, comme autant de moyen de proposer un soin collectif, une résistance politique par l’affirmation d’un être ensemble autrement.
Avec le soutien de la Fondation Pernod Ricard, de M.A.C. Cosmetics et d’Emmaüs Solidarité.
Sheila Hick, Constellation - Installation
Cristobal Zanartu © ADAGP, 2020
L’artiste investit les colonnades situées entre le Musée d’Art Moderne de Paris et le Palais de Tokyo. Dans cet environnement architectural massif et majestueux, elle introduit un ensemble de comètes mouvantes, qui invitent le spectateur à percevoir et confronter la relation entre permanence et éphémère. Cette constellation revêt un caractère magique. Elle nous rappelle notre présence au monde passagère en invitant le spectateur à regarder au-delà. Parallèlement à sa présentation pour Nuit Blanche une récente et importante acquisition de l’artiste est présentée dans les collections du Musée d’Art Moderne de Paris.
Jimmie Durham, Oeuvres multiples - Sculptures
Jimmie Durham, Red Deer 2017, 285 x120 x 260 cm European stag skull, steel pipe, wood, leather, glass, car paint (black)
Courtesy of the artist and kurimanzutto, Mexico City / New York / © photo Nick Ash
Dans la série de sculptures présentée dans les salles du Musée d’Art Moderne de Paris, visibles par les fenêtres depuis l’extérieur, l’artiste américain explore la relation entre l’homme et la nature à travers un ensemble de sculptures composées des crânes des plus grandes espèces animales d’Europe, associés à des matériaux comme le métal, le bois et le tissu. Reflétant la conception parfois triviale de l’homme face à la nature et la société, ces assemblages sculpturaux de crânes animaux renvoient à un possible dépassement des oppositions classiques et particulièrement européennes, de nature/culture et sujet/objet.
Louis Bourgeois, Spider (Araignée), 1995 - Sculpture
Louise Bourgeois, Spider (Araignée), 1995. Don de la SAMAM en 1995
© The Easton Foundation / ADAGP, Paris 2020 / Julien Vidal / Parisienne de Photographie
Les années 90 voient, dans la pratique de l’artiste, l’apparition d’une figure qui deviendra obsédante dans son œuvre, celle d’une immense araignée qu’elle identifie à sa mère. Sa mère, figure rationnelle et rassurante, est pour Louise une véritable amie, qu’elle perdit tragiquement à l’âge de 21 ans. L’araignée qui tisse sa toile est associée à la mère de l’artiste et à son travail de restauratrice de tapisseries. On trouve dans cette sculpture les métaphores de filage, tissage, soin et protection. Néanmoins, l’araignée reste une figure ambivalente. Si pour l’artiste elle est bénéfique, elle n’ignore pas qu’elle peut assumer le rôle d’un objet phobique
Dominique Gonzalez-Foerster, Promenade, 2007 - Installation sonore
Promenade, 2007 © Grégoire Vieille / ADAGP, 2020
Son installation sonore Promenade envahit le péristyle du Palais Galliera et propose au spectateur une immersion toute particulière, dans une jungle sonore, sous une pluie tropicale.
Mélanie Delattre-Vogt, Locus amoenus - Installation sonore et visuelle
Paysage invisible I, Crayon gris, crayon de couleur, encre japonaise (Teppachi), sang et aquarelle sur papier chinois (Red star), 65,5 x 45 cm, 2019-2020
Créée spécifiquement pour Nuit Blanche Locus amoenus est une installation sonore et visuelle présentée au cœur du jardin de la Nouvelle-France. Le spectateur, invité à pénétrer dans ce Locus amoenus - «lieu amène», «lieu idyllique» - découvre, après avoir franchi l’arche de fausses pierres, un écrin végétal et minéral, mis en lumière pour l’occasion.
Dans le cadre de Nuit Blanche, le Musée d'Art Moderne de Paris expose une série de dessins de l'artiste au sein des collections.
Kaws, Companions - Réalité virtuelle
KAWS, COMPANION (EXPANDED), 2020. Crédits : KAWS and Acute Art.
À l’aide de l’application Acute Art, l’artiste KAWS propose une expérience virtuelle pour Nuit Blanche. Ses companions, à la manière de lucioles qui brillent à la nuit tombée, deviennent des guides qui emmènent le spectateur à travers les parcours de l’édition de Nuit Blanche 2020, accessible à travers tout Paris.
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