Dates clés
2019
Depuis le 11 octobre 2019, le Musée d'Art Moderne de Paris a officiellement ré-ouvert ses portes, avec deux nouvelles expositions temporaires et un nouveau parcours dans les collections : Hans Hartung, la fabrique du geste, jusqu'au 1er mars 2020 ; You, œuvres de la collection Lafayette Anticipations, jusqu'au 16 février 2020 ; La vie moderne, un nouveau parcours dans les collections.
2018-2019
Le Musée d’Art Moderne de Paris est en rénovation afin d’améliorer les conditions d’accueil du public dans le hall et permettre une plus grande fluidité entre les différents espaces. À l’issue de ces travaux, le musée sera entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite. Les visiteurs pourront également profiter d’un restaurant totalement repensé (ouverture au Printemps 2020) et retrouver la librairie. La conception du projet de rénovation a été confiée à l’agence h2o architectes – Charlotte Hubert, Jean-Jacques Hubert et Antoine Santiard associés, la mise en accessibilité à l'agence Chiara Alessio, et le design mobilier au Studio GGSV. La réouverture complète du musée aura lieu le 11 octobre 2019.
2015
Le musée cumule plus de 200 000 likes sur son compte Facebook (septembre) et plus de 80 000 followers sur twitter (novembre).
2014
Composition, 1911 d’Otto Freundlich (1978-1943), œuvre reconnue d’intérêt patrimonial majeur, entre dans les collections du musée grâce au mécénat. Jalon essentiel de l’histoire de l’art, cette première toile abstraite réalisée en 1911 à Paris est contemporaine des peintures fondatrices de l’abstraction de Kandinsky, Kupka ou Delaunay. Mise en ligne des collections : le site internet du musée permet au public de découvrir en accès illimité et gratuit les collections du musée riche de plus de 10 000 oeuvres.
2013
L'exposition " Keith Haring, the political line" accueille plus de 350 000 visiteurs.
2012
Le marchand d’art et collectionneur allemand Michael Werner fait un don exceptionnel de 127 œuvres de sa collection personnelle au musée.
Cette donation rassemble les œuvres de Marcel Broodthaers, James Lee Byars, Gaston Chaissac, André Derain, Otto Freundlich, Etienne-Martin, Robert Filliou, Jörg Immendorff, Per Kirkeby, Wilhelm Lehmbruck, Markus Lüpertz, A. R. Penck…
2011
Lancement du compte Twitter du musée.
2010
Cinq chefs d'œuvre du musée sont dérobés : «Le pigeon aux petits pois» de Picasso, «La pastorale» de Matisse, «L'olivier près de l'Estaque» de Braque, «La femme à l'éventail» de Modigliani et «Nature morte aux chandeliers» de Léger. L'exposition "Basquiat" accueille plus de 350 000 visiteurs.
2009
Nouvel éclairage sur quelques grands artistes de la fin du XXème siècle et sur la création la plus contemporaine autour de nouvelles acquisitions.
Lancement du compte Facebook du musée.
2008
Nouvel accrochage des collections:
Entièrement repensé et densifié, le nouveau parcours rassemble plus de 500 œuvres. L’accent est mis sur la diversité des pratiques, avec une présence renforcée de la peinture, mais également de la sculpture et de l’objet (art décoratif, installations contemporaines). La photographie, la vidéo, les arts graphiques ainsi que des documents et des archives, inédits pour certains, viennent compléter les ensembles.
2007
Fabrice Hergott succède à Suzanne Pagé au poste de directeur du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
2001
Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, annonce la gratuité des collections permanentes du musée.
2000
Réouverture et nouvel accrochage des collections permanentes.
La Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris et le musée confient à l’architecte Jean-François Bodin, le réaménagement du parcours des collections permanentes. Au sous-sol, des espaces fermés sont remis en état afin que le musée puisse disposer d’une salle obscure pour la diffusion de vidéos.
1999
L'exposition " Le Fauvisme ou l’épreuve du feu" accueille plus de 400 000 visiteurs.
1993
L’acquisition, en 1993, de la version retrouvée de La Danse inachevée de Matisse entraîne un nouveau réaménagement de la Salle Matisse par l’architecte Jean-François Bodin.
1988
Suzanne Pagé devient directrice du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris.
1976
De nouveaux travaux de réfection sont entrepris : la Danse d'Henri Matisse est installée dans l’ancienne salle obscure, l’ARC est aménagé au premier étage. Départ du Musée national d’Art moderne de l’aile ouest du Palais de Tokyo pour le Centre Georges Pompidou.
1967
En 1967, est créée, au sein du Musée d’Art moderne, la Section ARC « A(nimation), R(echerche), C(onfrontation) ». Pensée par Piotr Gaudibert (alors Conservateur des Musées de la Ville de Paris), François Debidour (sous-Directeur des Beaux-Arts) et Bernadette Contensou, cette structure instaure une nouvelle relation entre le musée et les artistes. Son ouverture vers l'internationale en fera une référence incontestable.
1964
Le 4 juin, la Fée Électricité conçue par Raoul Dufy pour le Pavillon de l’Électricité et de la Lumière lors de l’exposition de 1937 est installée dans l’ancienne “Salle d’honneur”.
1961
Le 6 juillet 1961, après une inauguration officielle la veille, les « nouvelles salles du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris » sont ouvertes au public.
1959
En 1959, André Malraux inaugure la 1ère Biennale de Paris qui se tiendra au Musée d'Art moderne jusqu'en 1982 (sauf en 1971).
1954
En 1954, le bâtiment accueille le Salon de la Jeune Peinture jusqu'en 1969, puis de nouveau de 1972 à 1975.
1953
L'apport du legs du docteur Maurice Girardin à la Ville de Paris détermine alors les autorités parisiennes à s'affranchir des cimaises devenues trop étroites du Petit Palais pour ouvrir un lieu propre au sein du Palais de Tokyo.
La Danse de Henri Matisse est accrochée entre les piliers du hall d’entrée ; les sous-sols sont aménagés en réserves.
1946
De 1946 à 1969, le musée héberge le Salon de Mai et le Salon des réalités nouvelles.
1940
Pour éviter que le Palais ne soit réquisitionné par les autorités allemandes, le Préfet de la Seine décide à la fin de l’année 1940 de mettre le bâtiment à la disposition de l’Entraide des Artistes pour organiser des Salons.
1937
L’Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 offre à Paris l’occasion de réaliser deux musées – l’un appartenant à la Ville, l’autre à l’État. Le projet de bâtiment double, intitulé Palais de Tokyo, est confié aux architectes Jean-Claude Dondel, André Aubert, Paul Viard et Marcel Dastugue.
La première pierre du Palais de Tokyo est posée le 5 juillet 1936 par le Président de la République Albert Lebrun. L’inauguration a lieu le 24 mai 1937.