Bridget RileyRétrospective
Du au
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective française consacrée au peintre britannique Bridget Riley. Depuis le début des années 1960, cette artiste de renommée internationale développe une œuvre abstraite fondée sur l’exploration des effets optiques de la couleur et de la forme.
Saluée par plusieurs expositions aux Etats-Unis, en Australie et en Europe, l’œuvre de Bridget Riley reste peu connue en France. La rétrospective du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris est donc l’occasion de découvrir ou de redécouvrir cette artiste contemporaine (née en 1931) qui fait aujourd’hui figure de référence.
L’exposition s’ouvre sur ses premières toiles inspirées de Seurat et se conclut sur ses œuvres les plus récentes, pour la plupart inédites en Europe. Elle propose ainsi une nouvelle mise en perspective de son travail - en particulier de ses peintures noires et blanches popularisées par l’Op’art. L’artiste a, en effet, toujours marqué une distance vis-à-vis de ce mouvement et, préfère se placer dans la tradition du postimpressionnisme. Le parcours est complété par deux œuvres monumentales et éphémères, conçues pour l’occasion : un dessin mural, Composition with Circles (Compositions avec cercles) et Wall Painting (Peinture murale).
La peinture de Bridget Riley reflète à la fois une approche méthodique et sa curiosité inépuisable de l’histoire de l’art. Bien qu’il soit aisé de distinguer dans son œuvre différentes périodes, ses tableaux sont toujours créés à partir d’un vocabulaire restreint de formes géométriques et de couleurs. Ils se déclinent par séries et donnent une sensation de mouvement, d’espace ou d’effets lumineux. En replaçant la perception au cœur de l’expérience esthétique, l’artiste permet ainsi à chacun de s’interroger sur ce qu’il voit ou ce qu’il pense voir.
Cette exposition rassemble plus de soixante peintures empruntées à des collections particulières et à des collections publiques internationales (Collection Tate, British Council, Collection Arts Council à Londres, Museum Boijmans Van Beuningen à Rotterdam, National Museum of Modern Art à Tokyo, etc.). Cette sélection est complétée par la présentation de plus de quatre-vingt dessins qui rendent compte du processus créatif de l’artiste.
Les plaisirs de la vue ont une caractéristique en commun – ils vous prennent par surprise. Ils sont soudains, rapides et inattendus.
Bridget Riley
The Eye’s Mind - Londres, Thames and Hudson, 1999
La rétrospective de Bridget Riley au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, avec ses toiles récentes aux formes courbes et aux couleurs vives, fait écho aux deux versions de la Danse de Matisse présentées dans les collections permanentes du Musée.
Catalogue bilingue (français/anglais) co-édition Paris-Musées / Ridinghouse Press
Composé de six essais (Eric de Chassey, Jonathan Crary, Frances Follin, Robert Kudielka, Anne Montfort, Semir Zeki), un entretien de Lynne Cooke avec l’artiste, un texte de présentation des deux œuvres murales réalisées pour l’exposition par Nadia Chalbi, une biographie développée. (272 pages. Plus de 80 illustrations).
Anthologie des écrits de Bridget Riley édité par les Beaux-Arts de Paris, les éditions avec le soutien du British Council.
Ouvrage dirigé par Robert Kudielka. Sélection des textes et entretiens de l’artiste réalisés depuis 1965 et traduits en français pour la première fois par Emmelene Landon. (350 pages).
Directeur : Fabrice Hergott
Commissaire : Anne Montfort